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Voici sonnée l’heure du départ. Nous nous retrouvons dans l’aéroport de Madrid. Le temps de prendre quelques photographies pour immortaliser ce moment et nous voilà embarqués Susana, son mari et moi à bord d’un Boeing 737 à destination de Cali. Enfin ! Ce fut l’occasion d’échanger nos idées à propos de l’EMDR pratiquée en groupe et sa façon de l’utiliser dans le camp.

Revenant toutes les deux d’un congrès ayant eu lieu à Metz, nous avons continué la conversation commencée là-bas. Ce qui nous importe le plus en utilisant l’EMDR, c’est tout autant la technique que la qualité du lien instauré avec le patient en tenant compte de sa personnalité. Nous sommes touchées par sa confiance et nous déployons toutes nos capacités pour ne pas le décevoir. Si ce dernier ne se sentait pas en sécurité avec nous, il ne se passerait pas grand-chose sinon rien. Le patient a besoin de cette sécurité pour avancer surtout lorsqu’il s’agit de graves traumatismes.

L’avion s’est posé en douceur dévoilant le paysage montagneux et verdoyant de la Cordillère des Andes après avoir survolé une immense plaine aride sur laquelle s’étend la périphérie pauvre de Cali. Les quartiers riches se situent plutôt à flanc de montagne où descend un vent frais en fin de journée. Intéressée par ce qui m’entourait je fus surprise de constater la métamorphose des passagers colombiens ayant troqué leurs vêtements de pluie et de froid pour des tenues légères et colorées. Les femmes se sont maquillées, parfumées, chaussées de talons hauts et coiffées, parsemant leur chevelure de fleurs et de barrettes colorées.

La ville

Avant de partir, je me suis documentée. J’ai trouvé un livre très intéressant qui abordait le sujet des enfants de Cali. Santiago de Cali de son vrai nom est une ville où il fait bon vivre. La famille de Susana nous a vanté sa température clémente et ses habitants chaleureux. Cette convivialité est enviée des habitants de la capitale Bogota située à deux mille cinq cents mètres d’altitude, où il fait plus frais et où l’ambiance est au diapason. Ici, en se promenant le soir dans les vieux quartiers dont les rues sont bordées de maisonnettes de plain-pied, il n’est pas rare d’entendre des airs de salsa ou de tango et de surprendre leurs habitants à danser langoureusement. Les caleños aiment se recevoir. Les murs de briques roses ou blanchies à la chaux, aux portes grandes ouvertes donnant sur des petits jardins fleuris ne cachent pas toujours l’intimité des danseurs. Les grilles aux arabesques décoratives les plus variées protègent des voleurs.

Vues de Cali et du campVues de Cali et du campVues de Cali et du camp

Vues de Cali et du camp

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